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Platon a été beaucoup influencé par les pythagoriciens et était l’apprenti de Socrate. Il a vécu de 427 à 347 av. J.-C. Platon introduit la notion que l’âme est une composante rationnelle et une composante vive. De cette façon, l’âme est immortelle, émotionnelle et courageuse. Par la suite, Platon suggère que l’âme a deux composantes nommées composante vive et composante apéritive qu’on pourrait associer à la situation non étrangère de Freud puisque Platon explique que l’homme se trouve toujours dans un état de conflit. Donc, le corps a toujours besoins de satisfaire à sa composante apéritive telle que la faim et la soif. Alors qu’il doit satisfaire aux motivations importantes telles que les émotions. Si l’âme rationnelle domine, l’homme n’est pas impulsif puisqu’il n’est pas mené par la satisfaction immédiate des besoins biologique ou émotionnel.
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Platon avait inventé une situation imaginaire qui a été nommée l’Allégorie de la caverne. Cette situation démontre des prisonniers qui sont enchainés dans une caverne de manière à ne pouvoir voir seulement le fond de celle-ci. Ils ne connaissent que ce lieu et rien d’autre. Il passe leurs journées à visionner les ombres projetées sur le mur de la caverne et les bruits qui en retournent, donc pour eux c’est leur interprétation des ombres et des bruits deviennent leur conscience de la réalité. Par la suite, un des prisonniers est libéré et amené à la surface, donc il doit s’adapter à ce nouveau milieu et perçoit les éléments, qu’il voyait comme ombrages auparavant, avec clarté. Il s’habitue à son nouveau milieu et ne désire pas retourner dans la caverne pour les raconter de sa révélation, mais il croit que les autres prisonniers le traiteront de fou. Les prisonniers sont une représentation de l’homme qui confond la réalité et le monde est une représentation de l’expérience sensorielle. Cette situation imaginaire est très symbolique. D’une part, on réalise qu’on est esclave de nous-mêmes et de notre éducation. D’autre part, on reconnait qu’il faut avoir courage d’aller cherche la lumière et affronter nos peurs et la vérité. Par contre, en faisant cela, il est possible que nos nouvelles croyances soient mal perçues par les autres.
Hergenhahn p. 42 - 45
Hergenhahn p. 42 - 45