![Picture](/uploads/2/4/6/7/24676754/1385939954.png)
Né à Vienne en 1842 et décédé en 1925, Josef Breuer est un médecin et physiologiste autrichien. Avant d’obtenir son diplôme, Freud devient ami avec Breuer qui avait une réputation de médecin et de chercheur. Breuer avait découvert les réflexes intervenant dans la respiration et il était un des premiers à décrire le rôle des canaux semi-circulaire dans l’équilibre. Par contre, l’origine de l’élaboration de la psychanalyse vient de la patiente de Breuer qu’il a nommé Anna O. Elle devient sa patiente en 1880, une femme de 21 ans, intelligente, séduisante, mais qui fait preuve de symptômes liées à l’hystérie. Elle souffre parfois de paralysie des bras et des jambes. Elle fait preuve de trouble de la vue ou de la parole et souffre de la nausée, de la perte de la mémoire et de désorientation psychique généralisée. Avec l’aide de Freud, ils utilisent l’hypnose comme moyen de soulager les symptômes d’Anna O. Ils croient que les symptômes sont causé par des idées pathogènes de façon consciente et nomme ce traitement la méthode cathartique. La catharsis se produit sous l’influence de l’hypnose ou lorsque la patiente est détendue. Par contre, Anna O. avait fait preuve d’un transfert puisqu’elle percevait Breuer comme une figure de père. Elle éprouvait des émotions positives et négatives qu’elle avait de son père envers Breuer. Aussi, Breuer faisait preuve d’un contre-transfert puisqu’il éprouvait des sentiments envers Anna O. Ce transfert et contre-transfert a fait en sorte que Breuer a mit fin aux traitements puisque les sentiments qu’il avait pour Anna O. avait eu un effet négatif sur son mariage.
![Picture](/uploads/2/4/6/7/24676754/1386266953.png)
Le sort d'Anna O.
Son nom est Bertha Pappenheim, elle est né en 1859 et est décédée en 1936. Elle est devenue une travailleuse sociale renommée en Allemagne. Elle devient ensuite chef de fille du mouvement féministe européen et milite contre l’avortement. Après avoir été traité par Breuer et par Freud, Bertha a développer une attitude négative envers la psychanalyse.
Hergenhahn p.500-502